Baptême des enfants

Le baptême des touts petits (jusqu’à 4 ans)
DEMANDE DES PARENTS
La première condition du baptême, c’est que ce soit les parents qui demandent le baptême de leur enfant. En prenant rendez-vous avec le curé de la paroisse auquel ils présentent leur demande.

ENGAGEMENT DES PARENTS
Une condition essentielle du baptême, c’est l’engagement des parents de donner à leur enfant une éducation chrétienne. Les parents s’engagent à faire participer leur enfant au catéchisme. Leur mission est d’assurer la transmission de la foi à leur enfant. Le baptême sans la transmission de la foi n’a pas de sens. Le parrain et la marraine sont chrétiens et participent à cette éducation chrétienne de l’enfant.

Après 4 ans
La préparation est assurée au cours du catéchisme (du CE1 au CM2) ou à l’aumônerie (de la 6° à la 3°) selon l’âge de l’enfant.

Hors paroisse
Au cours de l’entretien avec le curé une autorisation est donnée à la famille et les modalités de la préparation sont déterminées.

Le baptême est le fondement de toute la vie chrétienne, le porche de la vie dans l’Esprit et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements.
Par le baptême, nous sommes libérés du péché et régénérés en tant qu’enfants de Dieu, nous devenons membres du Christ et sommes incorporés à l’Église et rendus participants à sa mission. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1213.

Ce sacrement est appelé Baptême en raison du caractère du rite central par lequel il est célébré : baptiser (baptizein en grec) signifie « immerger », « mettre dans l’eau » ; l' »immersion » dans l’eau symbolise l’acte d’ensevelir le catéchumène dans la mort du Christ, dont il sort par la résurrection avec Lui, transformé en « créature nouvelle », comme l’explique saint Paul aux Corinthiens et aux Galates (2 Co 5,17 ; Ga 6,15).

Ce sacrement est également appelé « bain de régénération et de renouvellement de l’Esprit Saint », car il signifie et réalise cette naissance de l’eau et de l’Esprit sans laquelle « personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu », comme le dit l’Évangile de Jean.

Ayant reçu dans le Baptême le Verbe, « la vraie lumière qui éclaire tout homme » (Jean 1,9), le baptisé devient « enfant de lumière » et « lumière » lui-même. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 1214, 1215, 1216

Jésus commence sa vie publique après avoir été baptisé par saint Jean Baptiste dans le Jourdain et, après sa résurrection, il confie cette mission à ses apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit ».

Notre Seigneur s’est volontairement soumis au Baptême de Saint Jean où l’Esprit est descendu sur Lui, et où le Père a manifesté Jésus comme son « Fils bien-aimé ».

Par sa mort et sa résurrection, le Christ a ouvert à tous les hommes les sources de la grâce. Par conséquent, le baptême de l’Église efface le péché originel et fait de nous des enfants de Dieu. Catéchisme de l’Église catholique, n° 1223, 1224, 1225.

Depuis le jour de la Pentecôte, l’Église a célébré et administré le saint baptême. En effet, saint Pierre déclare à la foule émue par sa prédication : « Repentez-vous […] et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don de l’Esprit Saint » (Ac 2, 38). Les Apôtres et leurs collaborateurs proposent le baptême à quiconque croit en Jésus : Juifs, hommes craignant Dieu, païens. Le baptême est toujours lié à la foi : « Aie la foi dans le Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille », dit saint Paul à son geôlier de Philippes. Le récit des Actes des Apôtres poursuit :  » le geôlier reçut immédiatement le baptême, lui et toute sa famille « .
Selon l’apôtre Paul, par le baptême, le croyant participe à la mort du Christ ; il est enseveli et ressuscite avec lui : « Ne savez-vous pas que tous ceux d’entre nous qui ont été baptisés dans le Christ Jésus ont été baptisés dans sa mort ? Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi d’une vie nouvelle » (Romains 6:3-4).
Les baptisés ont « revêtu le Christ ». Par l’intermédiaire de l’Esprit Saint, le baptême est un bain qui purifie, sanctifie et justifie. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1226, 1227

Le rite essentiel du sacrement du baptême signifie et accomplit la mort au péché et l’entrée dans la vie de la Sainte Trinité par la configuration au mystère pascal du Christ. Le baptême est réalisé de la manière la plus significative par la triple immersion dans l’eau baptismale. Mais depuis les temps anciens, il peut aussi être conféré en versant trois fois de l’eau sur la tête du candidat.
Dans l’Église latine, cette triple infusion est accompagnée des paroles du ministre : « N., je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
L’onction avec le saint chrême, huile parfumée consacrée par l’évêque, signifie le don de l’Esprit Saint aux nouveaux baptisés. Il est devenu chrétien, c’est-à-dire « oint » par l’Esprit Saint, incorporé au Christ, qui est oint prêtre, prophète et roi (cf. Rituel du baptême des enfants, 62).
Dans la liturgie romaine, cette onction annonce une seconde onction de saint chrême qui sera donnée par l’évêque : le sacrement de la confirmation qui, en quelque sorte,  » confirme  » et donne plénitude à l’onction baptismale.
Le vêtement blanc symbolise que le baptisé a « revêtu le Christ » (Galates 3,27) : il est ressuscité avec le Christ. Le cierge qui est allumé dans le cierge pascal signifie que le Christ a éclairé le néophyte. Dans le Christ, les baptisés sont « la lumière du monde » (Mt 5,14 ; cf. Ph 2,15).
Le nouveau baptisé est maintenant un enfant de Dieu dans le Fils unique. Il peut maintenant dire la prière des enfants de Dieu : le Notre Père. Catéchisme de l’Église catholique, n° 1240, 1241, 1242, 1243.

Nous sommes appelés à vivre notre baptême tous les jours, comme une réalité effective dans notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, même avec nos limites, nos fragilités et nos péchés, c’est précisément grâce au Sacrement dans lequel nous avons été faits de nouvelles créatures et avons été revêtus du Christ.
Pape François, Audience du 8 janvier 2014

Participations financières à la vie de l’église

L’Église ne peut vivre que grâce à la générosité des chrétiens qui la composent. L’offrande minimum indicative est de 80 euros.  Cette participation permet à la paroisse de couvrir les frais occasionnés par l’ouverture de l’église lors de ces célébrations (électricité, chauffage, nettoyage de l’église…) mais également les frais de préparation de l’événement.

Merci de tout cœur à ceux qui le peuvent de donner plus pour permettre à l’Église d’accueillir ceux qui donnent moins.

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