L'Eucharistie ou Sacrement de la Communion

Source et sommet de toute vie chrétienne.
(Concile Vatican II)
L’Eucharistie est le troisième sacrement de l’Initiation Chrétienne.
Le mot « Eucharistie » signifie « action de grâces ». C’est le peuple qui rend grâce au Père, par son Fils, dans l’Esprit pour le don qu’il nous fait de sa Vie.
L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

Qu’est-ce que l’Eucharistie ?
Avant sa passion et sa mort, Jésus célébra la Pâque avec ses apôtres et leur dit : « J’ai désiré ardemment manger cette Pâque avec vous avant de souffrir, car je vous dis que je ne la mangerai plus jusqu’à ce que je trouve son accomplissement dans le royaume de Dieu » […] Il prit donc du pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps qui sera livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ». De la même manière, après le dîner, il a pris la coupe en disant : « Cette coupe est la Nouvelle Alliance dans mon sang, qui sera versé pour vous ». Il existe plusieurs récits évangéliques qui rassemblent cette vérité centrale de notre foi : Saint Luc 22:7-20 ; Saint Matthieu 26:17-29 ; Saint Marc 14:12-25; 1 et Saint Paul dans l’épître aux Corinthiens 11:23-26).
Chaque fois que le prêtre à la Sainte Messe prie les paroles de la Consécration, le miracle de l’Eucharistie est accompli ; ce qui était autrefois du pain et du vin est maintenant, sous cette apparence, dans le Corps et le Sang du Christ.
Comme l’enseigne le Compendium du Catéchisme de l’Église catholique, « Jésus-Christ est présent dans l’Eucharistie d’une manière unique et incomparable. Il est présent, en effet, de manière réelle, véritable et substantielle : avec son Corps et son Sang, avec son âme et avec sa divinité. Le Christ, tout Dieu et tout homme, est présent en elle de manière sacramentelle, c’est-à-dire sous les espèces eucharistiques du pain et du vin » (n° 282).
Comment se produit cette transformation?
Par la transsubstantiation, c’est-à-dire par la conversion du pain et du vin en son Corps et son Sang, le Christ devient présent dans ce sacrement. Saint Ambroise dit de cette conversion : « Soyons bien convaincus que ce n’est pas ce que la nature a produit, mais ce que la bénédiction a consacré, et que la puissance de la bénédiction dépasse celle de la nature, car par la bénédiction la nature elle-même est changée.
La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques demeurent. Le Christ est entièrement présent dans chacune des espèces et entièrement présent dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ (cf. Concile de Trente : DS 1641). Catéchisme de l’Église catholique, 1375-1377
Comment Jésus est-il présent dans l’Eucharistie ?
Jésus-Christ est vraiment présent dans l’Eucharistie. Dans le très saint sacrement de l’Eucharistie sont vraiment, réellement et substantiellement contenus le corps et le sang ainsi que l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et donc le Christ tout entier. Cette présence est dite « réelle », non exclusivement, comme si les autres présences n’étaient pas « réelles », mais par excellence, parce qu’elle est substantielle, et qu’à travers elle le Christ, Dieu et homme, se rend totalement présent.
Dans son Évangile, Saint Jean reprend d’autres paroles de Jésus : « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, j’ai la vie éternelle en lui » (Jean 6, 51.54.56).
Le mode de présence du Christ sous les espèces eucharistiques est unique. Il élève l’Eucharistie au-dessus de tous les sacrements et en fait « la perfection de la vie spirituelle et le but vers lequel tendent tous les sacrements ». Catéchisme de l’Église catholique, 1374
Comment Dieu se trouve derrière les espèces de pain et de vin ?
La présence du vrai Corps du Christ et du vrai Sang du Christ dans ce sacrement « n’est pas connue par les sens, mais seulement par la foi, qui repose sur l’autorité de Dieu.
Puisque le Christ allait quitter son propre peuple sous sa forme visible, il voulait nous donner sa présence sacramentelle ; puisqu’il allait s’offrir sur la croix en signe de salut, il voulait que nous ayons le mémorial de l’amour dont il nous avait aimés « jusqu’à la fin », comme le dit saint Jean au chapitre 13.1 de son Évangile, jusqu’au don de sa vie.
En effet, dans sa présence eucharistique, il reste mystérieusement parmi nous comme celui qui nous a aimés et s’est livré pour nous, et il reste sous les signes qui expriment et communiquent cet amour. Catéchisme de l’Église catholique, 1380-1381
Comment la foi au Saint-Sacrement se manifeste-telle ?
Dans la liturgie de la messe, nous exprimons notre foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, entre autres, en nous agenouillant ou en nous inclinant profondément en signe d’adoration du Seigneur.
Mais l’Église catholique a donné et continue à donner ce culte d’adoration qui est dû au sacrement de l’Eucharistie non seulement pendant la Messe, mais aussi en dehors de sa célébration : en conservant avec le plus grand soin les hosties consacrées, en les présentant aux fidèles pour une vénération solennelle, en les portant en procession au milieu de la joie du peuple.
Le tabernacle était principalement destiné à conserver l’Eucharistie de manière digne afin qu’elle puisse être portée aux malades et aux absents de la messe. En approfondissant sa foi dans la présence réelle du Christ dans son Eucharistie, l’Église a pris conscience du sens de l’adoration silencieuse du Seigneur présent sous les espèces eucharistiques. Pour cette raison, le tabernacle doit être placé à un endroit particulièrement digne dans l’église ; il doit être construit de manière à souligner et à manifester la vérité de la présence réelle du Christ dans le Saint-Sacrement. Catéchisme de l’Église catholique, 1378-1379
Puisque le Christ lui-même est présent dans le sacrement de l’autel, il est nécessaire de l’honorer par le culte. « La visite au Saint-Sacrement est une preuve de gratitude, un signe d’amour et un devoir d’adoration envers le Christ notre Seigneur. Catéchisme de l’Église catholique, 1418
La Messe : Répondre à l'invitation de Dieu à se rassembler le dimanche avec la communauté des chrétiens autour de Jésus Christ ressuscité qui nourrit son Eglise de sa Parole et de son Corps.
La messe et la célébration et participation a l’acte sacrificiel de la croix.
Entrée, avec les chants;
Descente du Christ ou confession pénitentiaire (je confesse à Dieu) et pardon des péchés véniels de tous les hommes.
Nous sommes aux calvaire pour tout et pour tous.
Le gloria : la Trinité nous élevons la louange au seigneur.
La liturgie 1er lecture ancien Testament écoute la parole de Dieu, avec les hommes de tous les temps.
Le verbe est Dieu. Sa parole est vie.
L’omélie normalement et le prolongement de l’Évangile.
Le Crédo ; nous réparons pour toutes les incroyances ainsi faciliter les conventions.
La prière universelle :
Dans la prière universelle les demandes particulières s’élargissent à celle universelle.
Offertoire, la liturgie eucharistique transformation du profane en sacré.
Bénédiction du pain et du vin.
Le prêtre offre à Dieu l’humanité pour les sortir du profane.
Devant notre cœur nous le tournant vers le Seigneur.
Alors viens la crucifixion.
Le Corps et le Sang séparé le Christ monte pour mourir.
Le Corps et le Sang sont uni quand le prêtre prend une miette de l’hostie et la met dans le vin. La vie revient pour la résurrection.
La transusptantation ; transformation du pain et du vin en corps de Jésus sans changer d’apparence.
Quand nous recevons l’hostie nous recevons le christ ressuscité.
La messe expliquée par Padre Pio

Par le Père Derobert, un de ses fils spirituels
Padre Pio était le modèle de chaque prêtre. On ne pouvait pas « assister » à sa messe. On devenait, presque malgré soi, « participant » de ce drame qui se jouait chaque matin sur l’autel. Crucifié avec le « Crucifié », le Père revivait la Passion de Jésus avec une douleur dont j’ai été moi-même le témoin privilégié, parce que je lui servais la Messe.
Padre Pio nous apprenait par-là que notre Salut ne pourrait s’obtenir que si, d’abord, la Croix était plantée dans notre vie. Il disait : « Je crois que la très Sainte Eucharistie est le grand moyen pour aspirer à la Sainte Perfection, mais il faut la recevoir avec le désir et l’engagement d’ôter de son cœur tout ce qui déplaît à Celui que nous voulons avoir en nous ». (27 juillet 1917)
Il m’avait expliqué, peu après ma propre Ordination sacerdotale, qu’il fallait, en célébrant l’Eucharistie, mettre en parallèle la chronologie de la Messe et celle de la Passion. Il s’agissait de comprendre et de réaliser, tout d’abord, que le prêtre, à l’autel, EST Jésus Christ. Dès lors, Jésus, en son prêtre, revit indéfiniment la même Passion.
Du signe de croix initial jusqu’à l’Offertoire
Ici, il faut rejoindre Jésus à Gethsémani, il faut suivre Jésus dans son AGONIE, souffrant devant cette « marée noire » du péché. Il faut Le rejoindre dans sa douleur de voir que la Parole du Père, qu’Il était venu nous apporter, ne serait pas reçue, ou si mal, par les hommes. Et dans cette optique, il fallait écouter les lectures de la Messe comme nous étant personnellement adressées.
L’Offertoire : c’est l’arrestation. « Père, l’heure est venue … » – « Me voici … ».
La Préface
La Préface, c’est le chant de louange et de remerciement que Jésus adresse au Père qui Lui a permis de parvenir enfin à cette « Heure » (prière sacerdotale).
Depuis le début de la Prière Eucharistique jusqu’à la Consécration
Ici, on rejoint (rapidement …) Jésus dans son emprisonnement, dans son atroce flagellation, son couronnement d’épines et son chemin de croix dans les ruelles de Jérusalem, regardant, au « Memento », tous ceux qui sont là et pour lesquels nous prions spécialement.
La Consécration
La Consécration nous donne le Corps livré et le Sang versé maintenant. C’est, mystiquement, la crucifixion du Seigneur. Et c’est pourquoi Padre Pio souffrait atrocement à ce moment de la Messe. On rejoint ensuite Jésus en croix et on offre dès cet instant au Père le Sacrifice Rédempteur. C’est le sens de la prière liturgique qui suit immédiatement la Consécration.
Le « par Lui, avec Lui et en Lui »
Cette doxologie correspond au grand cri de Jésus : « Père, je remets mon âme entre Tes
mains ». Dès lors, le Sacrifice est consommé et accepté par le Père. Les hommes, désormais, ne sont plus séparés de Dieu et se retrouvent unis. C’est la raison pour laquelle, à cet instant, on récite le « Notre Père … ».
La fraction de l’Hostie marque la MORT de Jésus
L’intinction, l’instant où le prêtre ayant brisé l’hostie (symbole de la mort …) laisse tomber une parcelle du Corps du Christ dans le calice du Précieux Sang, marque le moment de la Résurrection, car le Corps et le Sang sont à nouveau réunis et c’est au Christ Vivant que nous allons communier.
La bénédiction du prêtre marque les fidèles de la croix, à la fois comme un insigne distinctif et comme un bouclier protecteur contre les assauts du Malin …