Le mariage à l'église

Le Mariage Catholique :
C’est l’union entre un homme et une femme devant Dieu.
Vous désirez vous marier à l’église et nous nous en réjouissons.
C’est parce que le mariage est, pour l’Église, un évènement important et un grand mystère, qu’elle vous demande de prendre le temps (en général 1 an) d’en approfondir la signification et de bien en préparer la célébration.
Le temps de la préparation au mariage consistera donc à :

  • établir un dossier pastoral (aspect administratif),
  • à approfondir le sens du mariage tel que l’Église catholique le propose,
  • à préparer le déroulement de la célébration (choix des textes, musiques, chants, etc).

La préparation :

Cette préparation n’est pas une simple formalité ; c’est un service que l’Église vous offre pour construire le mieux possible cette « communauté de vie et d’amour » que vous voulez fonder et pour vous aider à mesurer les exigences humaines et sacramentelles du mariage chrétien. La préparation comprendra trois types de rencontres :

1. Des entretiens personnels avec le prêtre ou le diacre qui célébrera le mariage :

  • pour faire connaissance et établir le dossier pastoral ;
  • pour discerner et réfléchir sur les conditions et les aptitudes requises pour célébrer le sacrement du mariage ;
  • pour fixer le déroulement de la célébration.

2. Un cycle de réunions communes sur le mariage religieux, l’anthropologie biblique et l’enseignement de l’Église catholique.

3. La participation à un dimanche de récollection, avec d’autres fiancés, animé par un prêtre et une équipe de couples chrétiens.

Prenez contact avec nous, sans tarder, en nous envoyant un courriel ou en appelant le secrétariat, afin de commencer la création du dossier administratif et pouvoir valider la date et l’heure envisagées pour votre mariage.

Le candidat reçoit le don de l’Esprit Saint pour la charge qui lui est conférée.

Répétant les gestes déjà adoptés par les premières communautés chrétiennes, l’évêque puis les prêtres imposent les mains : geste de bénédiction et de prière silencieuse, geste pour rappeler et manifester sur l’ordinand la puissance de l’Esprit Saint. L’imposition des mains signifie la mission confiée par le Christ, mission qui se transmet par les mains des Apôtres et de leurs successeurs : « Père tout puissant, donne à tes serviteurs que voici, d’entrer dans l’ordre des prêtres… »

La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont sortis de la main du Créateur. Le mariage, malgré les nombreuses variations qu’il a subies au cours des siècles dans des cultures, des structures sociales et des attitudes spirituelles différentes, représente un certain sens de la grandeur de l’union conjugale dans toutes les cultures. Même si la dignité de cette institution n’est pas toujours aussi claire.

Dieu, qui a créé l’homme par amour, l’a aussi appelé à l’amour, vocation fondamentale et innée de tout être humain. Comme le dit la Genèse, l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, qui est Amour. Dieu les ayant créés mâle et femelle, l’amour mutuel entre eux devient une image de l’amour absolu et indéfectible dont Dieu aime l’homme. Cet amour est bon, très bon, aux yeux du Créateur.

L’Écriture Sainte affirme que l’homme et la femme ont été créés l’un pour l’autre : la Genèse affirme que « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». La femme, « chair de sa chair », son égale, la créature la plus semblable à l’homme lui-même, lui est donnée par Dieu. « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » Cette union indéfectible est expliquée par le Seigneur lui-même lorsqu’il rappelle ce qui était  » au commencement « , le projet du Créateur :  » Afin qu’ils ne soient plus deux mais une seule chair « , comme le dit l’Évangile de saint Matthieu. Catéchisme de l’Église catholique, 1603-1605

Au début de sa vie publique, Jésus accomplit son premier miracle – à la demande de sa Mère – à l’occasion d’une fête de mariage (voir le récit des noces de Cana dans l’Évangile de Jean 2, 1-11). L’Église attache une grande importance à la présence de Jésus à ces noces. Elle y voit la confirmation de la bonté du mariage et l’annonce que le mariage sera dorénavant un signe efficace de la présence du Christ.

Dans sa prédication, Jésus a enseigné sans ambiguïté le sens originel de l’union de l’homme et de la femme, telle que le Créateur l’a voulue au départ : l’autorisation donnée par Moïse de divorcer de sa femme était une concession à la dureté du cœur ; l’union conjugale de l’homme et de la femme est indissoluble : Dieu lui-même l’a établie :  » ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas  » : ce sont les paroles de Jésus dans l’Évangile de Matthieu. Catéchisme de l’Église catholique, 1613-1614.

Les sacrements sont des signes sensibles et efficaces de la grâce, institués par notre Seigneur Jésus-Christ pour nous sanctifier. Le sacrement du mariage est l’un des sept sacrements institués par Jésus-Christ, qui, lorsqu’il est reçu avec les bonnes dispositions, donne la grâce – une aide surnaturelle – pour le vivre de manière chrétienne.
L’affirmation sans équivoque par Jésus-Christ de l’indissolubilité du lien matrimonial pourrait susciter la perplexité et apparaître comme une exigence irréaliste. Cependant, Jésus n’a pas imposé aux époux un fardeau impossible à porter et trop lourd. Venu restaurer l’ordre initial de la création perturbé par le péché, Jésus, par le sacrement du mariage, donne la force et la grâce de vivre le mariage dans la nouvelle dimension du Royaume de Dieu. Cette grâce du mariage chrétien est un fruit de la Croix du Christ, source de toute vie chrétienne.

C’est ce qu’explique l’apôtre Paul dans sa lettre aux Éphésiens, en disant : « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église et s’est donné pour elle, afin de la sanctifier », puis en ajoutant : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. C’est un grand mystère, je le dis à l’égard du Christ et de l’Église ». Catéchisme de l’Église catholique, 1615-1616

Selon la tradition latine, les époux se confèrent mutuellement le sacrement du mariage lorsqu’ils expriment leur consentement devant un représentant de l’Église. Les époux sont donc les ministres du sacrement.
Le prêtre (ou le diacre) qui assiste à la célébration du mariage reçoit le consentement des époux au nom de l’Église et donne la bénédiction de l’Église. La présence du ministre de l’Église (et aussi des témoins) exprime visiblement que le Mariage est une réalité ecclésiale.
Pour cette raison, l’Église exige ordinairement la forme ecclésiastique de la célébration du mariage pour ses fidèles. Il y a plusieurs raisons à cette détermination :
– Le mariage sacramentel est un acte liturgique. Il convient donc qu’elle soit célébrée dans la liturgie publique de l’Église.
– Le mariage crée des droits et des devoirs dans l’Église entre les époux et envers leurs enfants.
– Puisque le mariage est un état de vie dans l’Église, il doit y avoir une certitude à son sujet (d’où l’obligation d’avoir des témoins).
– Le caractère public du consentement protège le « oui » une fois donné et aide à y rester fidèle.
Dans le rite latin, la célébration du mariage entre deux fidèles catholiques a lieu ordinairement – mais pas nécessairement – au cours de la Sainte Messe. Dans l’Eucharistie se trouve le mémorial de la Nouvelle Alliance, dans laquelle le Christ s’est uni pour toujours à l’Église, son épouse bien-aimée pour laquelle il s’est donné.
Comme il s’agit d’un sacrement, les conjoints doivent se préparer à recevoir la grâce. Ils doivent donc bien se préparer à la célébration de leur mariage en recevant le sacrement de la pénitence.
Dans ce sacrement, les époux reçoivent l’Esprit Saint comme communion d’amour du Christ et de l’Église. L’Esprit Saint est le sceau de l’alliance des époux, la source toujours généreuse de leur amour, la force par laquelle leur fidélité sera renouvelée. Catéchisme de l’Église catholique, 1621-1624

Les protagonistes de l’alliance matrimoniale sont un homme baptisé et une femme baptisée qui sont libres de se marier et qui expriment librement leur consentement. « Être libre » signifie :
– de ne pas agir sous la contrainte ;
– sans être entravé par la loi naturelle ou ecclésiastique.
L’Église considère l’échange de consentement entre les époux comme l’élément indispensable « qui fait le mariage ». Si le consentement fait défaut, il n’y a pas de mariage.
Le consentement consiste en « un acte humain par lequel les époux se donnent et se reçoivent mutuellement » : « Je te reçois comme épouse » – « Je te reçois comme époux » (Rituel de la célébration du mariage, 62). Ce consentement qui unit les époux l’un à l’autre trouve sa plénitude dans le fait que les deux « deviennent une seule chair ».
Le consentement doit être un acte de volonté de chacune des parties contractantes, exempt de violence ou de crainte extérieure grave. Aucun pouvoir humain ne peut remplacer ce consentement. Si cette liberté fait défaut, le mariage est invalide. Catéchisme de l’Église catholique, 1625-1627

Pour une raison de manque de liberté (ou pour d’autres raisons qui rendent le mariage nul et non avenu), l’Église, après examen de la situation par le tribunal ecclésiastique compétent, peut déclarer « la nullité du mariage », c’est-à-dire que le mariage n’a pas existé.
Pour que le « oui » des époux soit un acte libre et responsable, et pour que l’alliance matrimoniale ait des fondements humains et chrétiens solides et stables, la préparation au mariage est de première importance :
– L’exemple et l’enseignement donnés par les parents et les familles sont le moyen privilégié de cette préparation.
– Le rôle des pasteurs et de la communauté chrétienne en tant que « famille de Dieu » est indispensable pour la transmission des valeurs humaines et chrétiennes du mariage et de la famille, et ce d’autant plus à notre époque où de nombreux jeunes connaissent l’expérience de foyers brisés qui n’assurent plus suffisamment cette initiation. Catéchisme de l’Église catholique, 1625-1632

Le consentement par lequel les époux se donnent et se reçoivent mutuellement est scellé par Dieu lui-même (cf. Mc 10,9). Celui-ci est connu sous le nom de lien du mariage et est établi par Dieu lui-même, de sorte que le mariage célébré et consommé entre des personnes baptisées ne peut jamais être dissous. Ce lien qui résulte de l’acte humain libre des époux et de la consommation du mariage est déjà une réalité irrévocable et donne lieu à une alliance garantie par la fidélité de Dieu. L’Église n’a pas le pouvoir de se prononcer contre cette disposition de la sagesse divine.
La grâce propre au sacrement du mariage est destinée à parfaire l’amour des époux, à renforcer leur unité indissoluble. Par cette grâce, « ils s’aident mutuellement à se sanctifier dans la vie conjugale et dans l’entretien et l’éducation des enfants ».
Le Christ est la source de cette grâce. « En effet, de même que Dieu est allé autrefois à la rencontre de son peuple dans un pacte d’amour et de fidélité, de même maintenant le Sauveur de l’humanité et Époux de l’Église, par le sacrement du mariage, va à la rencontre des époux chrétiens. Il reste avec eux, leur donne la force de le suivre en prenant leur croix, de se relever après leurs chutes, de se pardonner mutuellement, de porter les fardeaux les uns des autres et de s’aimer d’un amour surnaturel, délicat et fécond. Dans les joies de leur amour et de leur vie de famille, il leur donne, déjà ici, un avant-goût du ciel. Catéchisme de l’Église catholique, 1639-1642

L’amour conjugal implique une totalité dans laquelle entrent tous les éléments de la personne – l’appel du corps et de l’instinct, la force du sentiment et de l’affectivité, l’aspiration de l’esprit et de la volonté ; il envisage une unité profondément personnelle qui, au-delà de l’union en une seule chair, conduit à n’avoir qu’un seul cœur et qu’une seule âme ; il exige l’indissolubilité et la fidélité du don réciproque définitif ; et il s’ouvre à la fécondité. En un mot, ce sont les caractéristiques normales de tout amour conjugal naturel, mais avec un sens nouveau qui non seulement les purifie et les consolide, mais les élève au point d’en faire l’expression des valeurs proprement chrétiennes.
L’amour des époux requiert, de par sa nature même, l’unité et l’indissolubilité de la communauté de personnes qui englobe toute la vie des époux : « Afin qu’ils ne soient plus deux mais une seule chair ». Cette communion humaine est confirmée, purifiée et perfectionnée par la communion en Jésus-Christ donnée par le sacrement du mariage. Elle est approfondie par la vie commune de la foi et par l’Eucharistie reçue ensemble.
L’amour conjugal exige des époux, de par sa nature même, une fidélité inviolable. C’est une conséquence du don de soi que les époux se font l’un à l’autre. L’amour authentique tend par lui-même à être quelque chose de définitif, et non quelque chose de fugace.
Son motif le plus profond consiste dans la fidélité de Dieu à son alliance, du Christ à son Église. Par le sacrement du mariage, les conjoints peuvent représenter et témoigner de cette fidélité. Grâce au sacrement, l’indissolubilité du mariage prend un sens nouveau et plus profond.
Il peut sembler difficile, voire impossible, de se lier pour la vie à un être humain. C’est pourquoi il est d’autant plus important de proclamer la bonne nouvelle que Dieu nous aime d’un amour définitif et irrévocable, que les époux partagent cet amour, qui les fortifie et les soutient, et que par leur fidélité ils deviennent des témoins de l’amour fidèle de Dieu. Catéchisme de l’Église catholique, 1646-1648

Il existe des situations dans lesquelles la cohabitation maritale devient pratiquement impossible pour diverses raisons. Dans ce cas, l’Église admet la séparation physique des conjoints et la fin de la cohabitation. Les époux ne cessent pas d’être mari et femme devant Dieu ; ils ne sont pas non plus libres de contracter une nouvelle union. Dans cette situation difficile, la meilleure solution serait, si possible, la réconciliation. La communauté chrétienne est appelée à aider ces personnes à vivre leur situation de manière chrétienne dans la fidélité au lien de leur mariage, qui reste indissoluble. Catéchisme de l’Église catholique, 1649

Participations financières à la vie de l’église

L’Église ne peut vivre que grâce à la générosité des chrétiens qui la composent. L’offrande minimum indicative est de 250 euros.  Cette participation permet à la paroisse de couvrir les frais occasionnés par l’ouverture de l’église lors de ces célébrations (électricité, chauffage, nettoyage de l’église…) mais également les frais de préparation de l’événement.

Merci de tout cœur à ceux qui le peuvent de donner plus pour permettre à l’Église d’accueillir ceux qui donnent moins.

Vous souhaitez un renseignement ?
N’hésitez pas à nous contacter, nous vous répondrons dans les meilleurs délais.